Témoignages
Capucine
Iris
Le jour de mes 20 ans, le 15 décembre 2021, je suis allée écouter un concert des Petits Polysons, où mon petit frère chante maintenant. J'étais très émue d'être là, et un peu triste peut-être d'être de l'autre côté de la scène, assise avec le public. La chorale a eu une grande importance dans ma vie d'enfant, d'adolescente et de jeune adulte.
À la chorale, j'ai noué de très bonnes amitiés que je conserve encore aujourd'hui. Le chant et les projets auxquels j'ai participé m'ont appris la rigueur, l'investissement de soi, la constance (je suis entrée à la chorale à 7 ans, j'ai participé à un dernier concert avec les Polysons en juin 2022).
Être aux Polysons m'a offert des opportunités merveilleuses de voyages, uniques et formateurs, comme aller en Chine, en Italie, au Portugal ou à Jérusalem. Je suis maintenant étudiante en master d'archéologie, et je considère comme une grande chance d'avoir pu me promener sur la grande muraille de Chine, admirer les soldats de terre cuite de Xi'an, ou encore visiter le site archéologique de Jéricho en Palestine, lors de ces voyages avec le chœur des Polysons.
Iris IMBERT
Laetitia
Les Polysons m’ont énormément apporté. Un amour de la musique continu, et de tout ce qu’on peut exprimer avec, le plaisir de chanter, et surtout de chanter en chœur, un plaisir qui ne s’est jamais démenti puisque je continue encore aujourd’hui. La découverte de beaucoup de genres de musiques différents, la rigueur nécessaire au chant, comme à toutes les pratiques artistiques, toute une gamme d’exercices, respiratoires, de détente, de vocalises, qui me servent encore avant de chanter… Des chansons dont je me souviens toujours pour une grande partie d’entre elles. J’ai chanté » la pêche à la baleine » lors de mon audition pour entrer dans ma troupe actuelle. Mais aussi des amies que je vois encore aujourd’hui, quinze ans après. Et surtout de la joie, beaucoup de joie. Merci pour toutes ces années ! ❤️
Laetitia BEAU
Lamia
J’ai intégré la chorale lorsque j’avais 10 ans, encouragée par ma prof de musique qui connaissait le chœur des Polysons. J’en suis ressortie à 17 ans, à contrecœur. J’aurais bien continué toute une vie mais c’était un chœur d’enfants, il fallait donc bien grandir un jour.
Elisabeth nous a tant donné, tant appris…l’amour de la musique d’abord, la rigueur (il fallait bien connaître toutes ses paroles), le vivre ensemble, la tolérance, l’écoute….bien plus qu’une chorale c’était une école de la vie.
Elle nous a appris à utiliser notre voix, dans sa singularité lorsqu’il fallait la faire ressortir, dans son humilité lorsqu’il s’agissait de faire partie d’un ensemble, d’un chœur. Durant toute ma scolarité, j’ai ainsi pu utiliser ma voix (je crois avec cette justesse enseignée par Elisabeth), pour représenter mes camarades aux conseils de classe, pour monter des projets de collectivités locales et prendre la parole devant une centaine de personnes etc.
Le chœur des Polysons n’était pas une simple activité extra scolaire, c’était un engagement qui prenait du temps : semaine, week-end et vacances. Le chœur était partie intégrante de ma vie. Je me suis construite avec lui, grâce à lui. Les concerts, les stages d’été, Carmen au stade de France, le petit Poucet à la Comédie Française, sont autant de souvenirs qui resteront à jamais gravés en moi.
J’exerce aujourd’hui la profession de journaliste audiovisuelle pour un grand magazine d’information et de reportage. Là encore une histoire de voix. Je recueille la parole des autres et je prends la parole pour tenter d’expliquer le monde. J’utilise donc ma voix. Lorsque je pose cette voix en salle de mixe, dans un coin de ma tête, il y a toujours les conseils d’Elisabeth : « On sourit pour mettre du sourire dans la voix, on se tient droit, on chante avec le ventre… » et je me dit que si j’en suis là c’est en grande partie grâce à elle.
Zoé
J'ai été chanteuse dans le chœur de mes 7 à 18 ans, puis j'ai continué dans le chœur de jeunes filles car j'y étais encore très attachée.
Cette expérience m'a apporté des moments absolument inoubliables et uniques. J'ai eu l'occasion de beaucoup voyager et de participer à des projets hors du commun.
Ces 11 ans de chorale m'ont également fait rencontrer des amies avec lesquelles je suis encore en contact aujourd'hui !
Merci à Elisabeth et Marc pour ces très belles années qui ont marqué ma vie! »
Zoé Vedelago
Jeanne
Le chœur des polysons aura été pour moi une expérience inoubliable, j’ai commencé à l’âge de neuf ans et j’étais une petite fille assez timide et réservée. J’ai découvert dans le chœur un monde d’enfants qui se réunissaient autour d’une passion commune, le chant!
Je me suis alors fait plein d’amis.
Tu nous apportais une bienveillance permanente et une exigence qui nous poussaient à donner le meilleur de nous-mêmes et qui nous a permis de participer à des projets incroyables.
Je suis avec les années, devenue grâce au chœur, plus exigeante avec moi-même, plus en confiance avec mes capacités, et j’ai gagné en autonomie grâce aux nombreux voyages que nous avons pu faire.
J’ai quitté le chœur à l’âge de presque 18 ans, non sans regret, mais avec la mémoire remplie de souvenirs qui resteront gravés à tout jamais!
Jeanne Jarrossay
BTS designer d’objets industriels à l’école Auguste Renoir, une licence artisanat et métiers d’art à l’école Duperré,
licence de langues océaniennes à l’INALCO
Gabriel
J’ai fait partie du chœur des Polysons de 1997 à 2004, donc 7 ans qui séparent mon année de CM1 à l’école Fessart de ma rentrée en classe de première. Mon souvenir le plus ancien est l’enregistrement d’un CD de Pierre Chêne et le dernier, la participation à l’opéra Carmen au Stade de France. Entre temps, il y a eu les chansons de Prévert, les concerts à la Basilique de Saint-Denis, le travail avec Isabelle Aboulker, les CDs de chants de Noël, les stages d’été à Noirmoutier, Senlis… J’y suis rentré à 8 ans, j’ai arrêté à 15 ans… avec une voix de jeune homme que, pour grappiller quelques mois supplémentaires chez les Polysons, je m’étais appliqué (sans succès) à dissimuler en chantant perpétuellement en voix de tête : exercice assez fatiguant pour mes cordes vocales d’adolescent !
Autant dire que les Polysons ont été le fil rouge de toute cette période de ma vie. Dans les moments difficiles qu’on traverse toutes et tous dans le passage mouvementé de l’enfance à l’adolescence, j’avais toujours chaque semaine cette perspective qui me tenait à flots : le vendredi soir allait arriver et avec sa séance hebdomadaire de chorale. Chanter, c’est vital et ça ne m’a pas quitté depuis.
Cette longue expérience m’a vraiment aidé à prendre confiance en moi. J’étais un enfant sans difficultés sur le plan scolaire mais extrêmement timide avec les enfants de mon âge. Pouvoir participer à un projet aussi ambitieux, dans cette logique du chœur où personne n’est inférieur ou supérieur à l’autre mais où chacun doit et peut trouver sa place, cela m’a vraiment changé. Nous avons vécu des aventures incroyables… j’ai l’impression que chaque semaine, on nous apprenait un nouveau projet de concert ou de CD !
Lily
Durant deux années de classe préparatoire, les capacités de concentration, d'autodiscipline et l'exigence que j'ai apprises en onze années de chœur m'ont été particulièrement utiles. Dans le travail, j'en retire aussi un attrait pour les projets de groupe doublé d'une confiance en soi plus solide (notamment à l'oral) du fait des opportunités qui m'ont été offertes en tant que soliste.
Les tournées en France, en Italie, en Chine, au Portugal et dans les territoires palestiniens tout comme les nombreux échanges avec des chorales françaises et étrangères ont été autant d'occasions pour moi de côtoyer des langues et des cultures très diverses mais aussi de voyager beaucoup depuis mes 10 ans.
Par-dessus tout, depuis le chœur des Petits Polysons qui m'a éveillé à la musique puis avec le chœur de concert qui m'a donné une véritable formation musicale et scénique, l'amour de la musique continue de m'accompagner : j'explore aujourd'hui de nouveaux horizons à la clarinette et au piano et des cours de chant lyrique me permettent désormais de renouveler cette passion.
Lily MICHEL khâgne littéraire au lycée Fénelon
Cécile
Au Choeur des Polysons, j’ai pu chanter sans passer par le solfège, ce qui m’a permis de retrouver le plaisir de chanter, après plusieurs années de conservatoire. Il suffit simplement de vouloir ou d’aimer chanter quelque soit son niveau. Il n’y a pas d’examen de fin d’année. il suffit d’être engagé pour être repris d’une année sur l’autre. Il y a toujours plein de projets de concerts et chacun peut choisir de s’inscrire dans un projet ou non.
Moi je n'étais pas fanatique des concerts sauf les concerts des voies sur berge et les concerts de Noël. Du coup quand j’étais engagée sur un projet j’étais contente d’être là car je l’avais choisi.
Finalement par rapport au conservatoire, j’ai trouvé qu’il y avait une variété de chants et projets plus grande, ce qui faisait que j’apprenais rapidement et c'est peut-être grâce à cela que je fredonne toujours des chansons d'Edith Piaf.
Cécile LAVAIVRE, master de biologie
Amélie
Le Chœur des Polysons quelle belle aventure !
Au delà de la découverte de la musique et du chant choral, Le chœur des Polysons m'a apporté la rigueur et le respect de l'autre mais aussi une famille et des souvenirs inoubliables. Aujourd'hui encore, dans mes études de psychomotricité je mets en pratique quelques techniques d'Elisabeth. Merci à Marc et Elisabeth pour tous ces moments partagés.
Amélie ALTAZIN
Myriam
Tout d’abord j’ai commencé les polysons lorsque j’avais 8 ans et j’ai quitté le choeur à mes 18 ans.
J’ai grandi au sein de ce choeur et il a représenté plus qu’une chorale à mes yeux.
J’y ai fait des rencontres incroyables par le biais de différents voyages et échanges, j’ai découvert des nouveaux pays, de nouvelles personnes et de nouveaux lieux.
L’exigence demandée s’est avérée être bénéfique pour chacun d’entre nous.
J’ai appris à me dépasser, à sortir de ma zone de confort, à gagner en confiance en moi.
J’ai appris à mémoriser et cette capacité m’est énormément utile dans le cadre de mes études désormais.
J’ai appris à m’ouvrir sur le monde grâce au choeur, en rencontrant d’autres chœurs de différentes cultures et en partageant notre passion qui est le chant.
Je ne remercierai jamais assez Élisabeth pour les opportunités qui nous ont été offertes en terme d’expérience et de découverte, nous avons pu avoir un accès direct à la culture et à la musique, les projets les plus différents que les autres, parfois impressionnants nous ont permis de diversifier nos expériences et ainsi nous adapter à toutes les situations.
Nous avons vécu des choses très fortes, je n’oublierai jamais mes années dans ce choeur si spécial.
Avoir appris à chanter est l’une des choses les plus spéciales qui soit arrivée dans ma vie.
Je n’ai pas de mots pour décrire à quel point les années au Polysons et mon attachement à Élisabeth fut spécial
Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu’elle nous a apporté
Très sincèrement
Myriam, une nostalgique de ces années là..